Dimanche 13 décembre
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Je relis la belle lettre qu'une femme a pris le temps d'écrire, pleine de quotidien et de
majesté. Elle me fait penser à ces belles lettres que s'écrivaient les amants du temps passé et que nous parcourons parfois dans les films; ces lettres dans les moments de guerre ou plus
simplement d'éloignement où il est question de rentrer au pays. Nous avons ensemble cette belle aptitude à nous dessiner un pays, aussi bien réel que rêvé: il y a dans nos mains le bois à ranger
et nous revoyons les mains de la liberté simple et charnelle sur le mur de Berlin.
En préparant nos valises, nous nous sommes arrêtés devant ce chemisier noir à pois blancs en nous disant qu'il serait
peût-être adapté à un voyage en Italie. Je l'ai imaginé avec sa guêpière, ou un soutien-gorge seins nus avec un gilet qui s'ouvre, ou sans gilet avec le soutien-gorge gris (avec un plissé) qui
est pudique mais lui fait de beaux seins. J'aimerais bien le mettre en scène, son joli soutien-gorge gris. Une des plus belles choses dans la vie est de photographier Joséphine en dessous sexy et
de faire l’amour avec elle. Les images sont bonnes à partager entre amants (et entre amis…), elles deviennent des plis aux mots voyageurs quand on les reçoit dans sa boite à
lettres.Alors
ajoutons les mots et les images, ajoutons-les les uns aux autres, dans le courant d'une soirée tranquille; nous y verrons une bien jolie vie et de bien jolis désirs à poursuivre. Je me demande si
certaines de nos images ne sont pas des "cartes postales" qui racontent des histoires d'un pays de pas si loin ; elles construisent le paysage du temps présent que l’on garde au fort de soi.
Des promesses d’avenir proche.
Pour revenir à nos rêveries italiennes, elle pourrait porter là-bas un soutien-gorge seins nus qui favorise le ballottement des
seins et le porte-jarretelles, qui lui, dessine et met très en valeur les fesses de la belle Joséphine
; mais parfois, Bobi a la belle envie de sentir dans ses mains cet endroit exact qui dessine la cambrure que le porte-jarretelle dissimule. Il a envie de cet endroit la à pleines mains et il
se dit que la lumière a aussi l'envie de s'y poser. Des fesses très cambrées à la nudité exposée.
Depuis Paris, et par-dessus le quotidien des ces jours ici, je m'invente, avec le prétexte du beau décor de l'Italie, de belles
histoires érotico-romantiques où tu portes de jolis robes pleines de joie et de désir .
J'aime beaucoup ces rêveries.
Bien sûr: si jamais nous trouvions en Italie une belle rue déserte ou l'on puisse photographier près d'un réverbère une belle femme en guêpière sous son
manteau...
Ne serait-ce pas l’occasion d’offrir une petite histoire publique au petit chemisier
vert ?
Taille serrée, poitrine généreuse valorisée, telle la tenue d'une actrice Italienne des années 50.
Il y a beaucoup de possibilités, mais je sais que le décor nous incitera à mettre en valeur notre
goût pour un érotisme et pour la suggestion.
N’oublions pas les escarpins.
" dans ses yeux je me sentais toujours en guêpière et porte-jarretelles".
(film Vieille Canaille)